A l’origine, c’était la "Grand place" puis la place de l’hôtel de ville après la construction de l’édifice en 1884.
Sur cette place avaient lieu les exécutions par pendaison. En 1789, existaient encore une potence et une croix.
Deux fois par semaine, un marché y était organisé. Il fut ensuite supprimé lorsque la densité de circulation devint trop importante.
Depuis 1970, cette place porte le nom de De Gaulle, général et homme politique français né à Lille en 1890 et mort à Colombey les deux églises en 1970. Officier durant la première guerre mondiale, il écrit plusieurs ouvrages de réflexion politique et de stratégie militaire dans lesquels il préconise l’utilisation de blindés. Général de brigade au cours de la bataille de France, sous secrétaire d’Etat à la défense nationale dans le cabinet de Reynaud, il refuse l’armistice et lance de Londres, le 18 juin 1940, un appel à la Résistance. S’imposant, non sans difficulté comme le chef de la France libre, il crée à Alger en 1943, le Comité français de libération nationale, futur gouvernement provisoire de la République française qui s’installe en France en 1944 sous sa présidence. Mais, hostile au jeu des partis et partisan d’un régime présidentiel, il démissionne en janvier 1946. Fondateur et chef de Rassemblement du peuple français (RPF), il se retire ensuite de la vie politique et se consacre à la rédaction de ses Mémoires de guerre. Rappelé au pouvoir à la faveur de la crise algérienne en mai 1958, il fait approuver une nouvelle constitution qui fonde la 5e République. Président de la République, il met fin non sans drame à la guerre d’Algérie et renforce l’autorité présidentielle par l’élection du président au suffrage universel. Réélu en 1965, il développe une politique étrangère de prestige et d’indépendance nationale. Un an après la crise de mai 1968, son projet de régionalisation et de réforme du sénat étant repoussé par référendum, il démissionne le 28 avril 1969.