En 2005, on a célébré le soixantième anniversaire de la Libération. A l’instar de nombreuses villes du nord de la France, Bohain n’a pas été épargné par la seconde guerre mondiale et certains de ses habitants ont été déportés.
C’est le cas d’Octave Quincampoix, marchand d’armes et de cycles, né à Saint-Quentin en 1889 et qui vivait dans la rue Fagard.
Déporté en Autriche à Gussen Mauthausen, il y est décédé le 14 avril 1945.
La guerre 1939/1945 achevée, le conseil municipal a donné à certaines rues le nom de quelques déportés résistants bohainois afin de leur rendre hommage.
Octave Quincampoix a obtenu la sienne dès le 8 mars 1946, remplaçant ainsi l’ancienne appellation "rue basse". En effet, cette artère perpendiculaire à la rue Jean Jaurès, était une des plus basses et une des plus inondables de Bohain.